Mouron chante Brel aux rencontres Marc Robine 2008

MOURON (Photo Liliane Muller)

  Pour Mouron, tout commence à Marseille, Papa qui se maquille, chanteur à l'opéra, Maman qui écrit des chansons. On n'échappe pas à son destin. Tout commence à 12 ans, le besoin d'écrire d'abord, l'envie de chanter ensuite. À 17 ans, c'est l'Olympia avec le Big Bazar. Elle y chante déjà ses propres textes (Le chemin de papier, Le revers de sa veste).

En 1986, Romain Didier touché par les mots qu'elle écrit, lui compose des musiques et une carrière solo commence. Son nom, petites fleurs dont raffolent les oiseaux, et se faire du souci, en argot, lui évite de se chercher un pseudonyme.

Mouron enregistre en 1987 son premier album vinyle, unanimement reconnu par la critique et récompensé en 1988 par le Grand Prix de l'Académie Charles Cros. Elle participe à l'émission L'oreille en coin sur France Inter de 1987 à 1990. La même année, après un concert formidable au TLP Déjazet, Mouron fait la première partie de
Léo Ferré, sort un deuxième disque (À l'état brut) chez Tempo/Auvidis. En 1995, elle rencontre au Piano Zinc à Paris Georgette Dee, la star du cabaret allemand, et son non moins célèbre pianiste Terry Truck. Celui-ci deviendra son producteur et fera les arrangements de ses albums futurs.

En septembre 2000, elle sort un nouveau CD Bleu noir rouge, titre qui représente les couleurs essentielles de la scène et fait référence au drapeau français recoloré, symbolisant le métissage culturel de la chanson française. Ce disque a été enregistré en spectacle par la radio Sarroise à Sarrebruck. (Extrait de l'excellent site : Le parolier )

L'avis de 3-2-1-chansons : Bouleversante MOURON .....Une très grande dame de la chanson française !

Bientôt une interwiew de Mouron.....pour en savoir plus n'oubiez pas de visiter son site .

Ce qu'ils disent de MOURON :

Du Big Bazar aux Folies bergère, de ses personnages de clowns tristes au dépouillement des récitals en piano voix, Mouron a su s’imposer comme une artiste authentique et émouvante. Parfois même comme l’une des plus émouvante qu’on puisse croiser dans un théâtre…Depuis plus de dix ans, ses mots ont su trouver un formidable écrin dans les musiques mélancoliques de Romain Didier et de Terry Truck.

Pour le reste, laissez faire la voix charnelle de Mouron : cette petite bonne femme haute comme trois pommes se transforme sur scène en une véritable bombe, habitant les grands espaces et les grands silences d’une présence et d’une puissance vocale remarquables.
(Télérama - Valérie Lehoux)

Aussi poignante que pudique dans l’écriture, Mouron reste aussi une interprète d’une sensibilité extrême par la conjonction d’un immense regard et d’une voix qui s ‘élance à la limite de la brisure. Une des-rares-grandes d’âme dont notre chanson puisse s’ennorgueillir.
(Chorus - Daniel Pantchenko)

Soudain, la magie opère. Petite femme aux yeux immenses et au sourire ravageur, elle nous livre enfin sa voix. Voix qui s'élance, qui occupe l'espace, intense. On en a le souffle coupé. Ses textes sont des pierres précieuses qui nous vont droit au coeur, l'amour est au programme...Mouron est une de ces chanteuses d'exception que la télévision ignore, une de ces chanteuses que l'on retrouve là où se produisent les grandes, là où la poésie à sa place.

(La Marseillaise - Fanny Inesta)

Petite MOURON est une grande. Son genre, c'est la chanson à haute tension, une voix frémissante, souveraine
(Le Parisien - Y. G.).

Un coeur gros comme le Taj-Mahal
(L'Évènement du Jeudi - P. Delbourg)

MOURON chante comme elle respire. Et comme elle respire ! Peu de chanteurs savent transformer cette nécessité en expression
(Libération - H. Hazera).

 

 
 



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