RUEDELAMUETTE |
Rue de la Muette depuis 1998… des répétitions dans des garages, des hangars, des cabanes de jardin, puis des concerts dans des bars, des cafétérias, des prisons, des supermarchés, des lieux alternatifs, des boites de nuit, des cinémas, des foyers d’accueils, des comités des fêtes, des maisons de quartiers,des collèges, des maisons des jeunes et de la culture, des théâtres subventionnés et luxueux, des festivals classieux déjantés,Nantes,Bastia, Lille,Bordeaux, Périgueux, Reims, Pornichet,Cannes,parfois pour les yeux aveugles d’une petite Marocaine nécessitant une opération urgente, parfois pour les rescapés du tsunami au Sri Lanka ; à Moscou au parc Taganskij le soir de la fête de la musique, l'accès de la scène entouré de policiers dans leurs uniformes faisait penser à ceux de l’armée rouge. Un incroyable concert en Bulgarie au même programme que les filles de la star’académy accompagnées de types tellement bizarres avec leurs gueules de mafieux! Une superbe tournée au Folk festival de Nanning en Chine , 6 concerts où 3000 Chinois reprenaient ensemble le refrain de« "Ma mère traîne au café...." » : ça ira mieux demain…, Le 3ème album de Rue de la Muette s’appelle "Les mauvais coups" ceux qu’on donne, qu’on reçoit, qu’on fait en douce ou au grand jour, qui laissent des traces ou se font oublier pour réapparaître douloureusement beaucoup plus tard, ceux qui nous font choisir le bon ou le mauvais chemin… Les chansons sont de Patrick Ochs, souvent sur des musiques d’Etienne Vitté : Histoire d’un leader fasciste à la tête d’une cohorte d’enfants soldats qui brûle tout sur son passage sans qu’on sache vraiment pourquoi, fumée des villages pillés qui s’élève vers le ciel ; de gentils miliciens qui font juste ce qu’on leur ordonne, une reprise de« je chante » de Charles Trénet soutenu par un banjo fragile comme le vent ; Des ponts qu’on traverse, parfois du bon, parfois du mauvais côté; Des funambules sur un fil tendu entre 2 tours. Des mères qui fabriquent des uniformes pour une armée d’enfants affamés qu’on envoie au front ; des petits rois d’opérette qui défilent dans leur jolis carrosses devant leur peuple contenu par de braves flics et de gentils molosses. Des types avec des valises bourrées de dope et de pognon lancés à fond sur des autoroutes, se retrouvent quelque part à l’arrière d’un café : « faut-il refaire le monde ou y mettre le feu ? », des ours qui dansent, des leaders assassins que des gosses assassinent afin de reprendre leur place. Dans cet album on y retrouve bien sur les musiciens habituels qui constituent Rue de la Muette depuis plusieurs années : Patrick Ochs au chant, Etienne Vitté au banjo et aux guitares, Vincent Mondy aux saxos et à la clarinette, David Ceresa à la contrebasse, Michel Glasko à l’accordéon et Philippe Eliez à la batterie et aux percussions mais aussi Lauren Vörse aux machines et Christophe Beloeil qui chante en duo avec Patrick Ochs dans « petits soldats » et « Albert VS ». Rue de la Muette "les mauvais coups" inspiré par la chanson française, le rock,les musiques de l'Europe de l'Est, la fête foraine, le grand cirque et tout ce qui fait vibrer le coeur et taper du pied raconte avec la même émotion, la même maitrise d'autres histoires, tout au long du chemin... Pour découvrir de plus larges extraits retrouvez Rue de la Muette sur MYSPACE
L'extrait de : Albert au milieu du pont (auteur Patrick Ocks)
|