CAUSSIMON Céline

Illustration Céline Courtois

Illustration Delphine Courtois 

 

   Un peu plus de 10 ans que Céline consacre une partie de son activité artistique à la chanson.

   Elle a commencé « tranquillement » en se produisant dans les cafés musiques, tels Le Limonaire à Paris, et comme ça marchait plutôt bien, elle a continué par des petites salles de concert, puis quelques festivals et enfin des tournées en France et à l'étranger.

   L'année 1999 est l'année de son premier album  « Folies ordinaires »....mais Céline est une touche à tout, et tente des expériences réussies au Théâtre,Télévision et au cinéma (C.Lelouch, D.Thompson, G.Aghion). Actuellement elle travaille comme auteur et comédienne avec la "Troupe du Cabaret Feuilleton" de Marie-Jo Fréval.

   En avril 2002, c'est au SALMANAZAR, Théatre conventionné d'Epernay qu'elle fait une première résidence Chanson pour la création d'un nouveau spectacle . Puis, suit « Je marche au bord » son deuxième disque qui est sorti le 28 février 2003.

  Et puis, en janvier 2006, Jacques Falquière, directeur de la Scène Nationale d'Evreux-Louviers, lui offre la possibilité de créer son nouveau concert « Le moral des ménages ». Les arrangements musicaux de ce spectacle sont de Jean-Luc Priano, alors que Sophie Cusset aide à la mise en scène.

   Le ton de ce spectacle est particulier, intime et grinçant....comme un concert . Le CD est sorti le 22 février 2007.

   3-2-1-chansons est « fan » de Céline, vous l'aurez compris....

   Personnellement, je regrette de n'avoir pu assister à son dernier passage à « La Baie des Singes » Cournon-63-.....ça sera pour la prochaine fois !

   Aujourd'hui , je vous l'ai présentée et j'en suis très heureux......Bonne route Céline.

   Un conseil, passez faire un petit tour sur le site de Céline ! et sur Myspace( vous pourrez y découvrir quelques unes de ses chansons)

   CE QU'ILS ONT DIT DE CELINE........

  Le Figaro, 2 octobre 2003

 

  Céline Caussimon aux Déchargeurs, la critique de Bertrand Dicale

 

  "Précieuses petites choses"

   Céline Caussimon est précieuse, il faut courir la voir. Elle est de ces petites choses qui rendent le monde meilleur à vivre, qui réconcilient avec le cœur, qui éclairent de douceur bien au-delà d'une soirée.

   Elle se dépouille volontiers d'elle-même pour faire la brave fille que la dépression rend cruche, pour avouer détester les enfants des autres, pour réfléchir sur les remords de l'omelette qui n'avait pas demandé que l'on casse des œufs pour qu'elle existe… Cette drôlerie irrésistible est de la même nature que sa compassion : juste plutôt qu'habile. Alors, elle peut atteindre des sommets d'émotion, comme dans "Chanson pour enfants", qui va très au-delà de l'anecdote du dialogue d'une fillette anorexique avec son père alcoolique : là, elle devient déchirante sans rien brandir de spectaculaire.

   Céline Caussimon pratique une chanson d'art à la fois virtuose et toute simple. Quoi de plus drôlement profond que certaines questions qu'elle lègue au spectateur : "Où s'en vont les choses quand on les oublie?/Ont-elles un pays?"

  La Croix, samedi 11 octobre 2003

  Avec les meilleurs sentiments de Céline Caussimon (R. Migliorini)

   Elle cultive un côté volontairement décalé, Céline Caussimon, grande brune aux élans maîtrisés. Les yeux toujours ouverts, levés au ciel, elle se propose de partager ses agacements, ses petits bobos de l'âme. L'air de rien, sans rire, mais avec des mots si justes. Sur son bout de planète, cette fausse docile et vraie rebelle accumule le motifs de stupéfaction. Du plus ordinaire au plus lointain. Est-ce bien ainsi finalement que les hommes veulent vraiment vivre? Impossible.

   La comédienne tombée dans la chanson a choisi de "Marcher au bord", le titre de son deuxième album. Et n'est-ce pas sur les bords que l'on observe le mieux le centre? Lorsqu'elle met son grain de sel quelque part, Céline Caussimon cible l'essentiel en partant de l'accessoire. La chanson urbaine de Céline Caussimon en séduira plus d'un, sensibles à des chanteurs non conformes. Son spectacle se termine sur un petit bijou, un de ces refrains, cocasse et métaphysique, qui vous accompagnera longtemps : "Où s'en vont les choses, quand on les oublie?" Dans un pays où on ne pleurera plus, sans doute

     

 



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